
Abidjan, le mercredi 22 juillet 2025(ivoire.CI)-La Côte d’Ivoire poursuit activement sa transition numérique. Du système éducatif à l’état civil, en passant par les universités et les événements technologiques, les initiatives se multiplient pour inscrire durablement le pays dans l’ère digitale.
À l’orée de la rentrée 2025-2026, les réformes s’accélèrent. L’État ivoirien mise sur une intégration progressive des technologies dans les premiers cycles de l’enseignement, renforce la digitalisation des services publics et encourage l’innovation scientifique.
La ministre de l’Éducation nationale, Mariétou Koné, a indiqué le 30 juin 2025 que le numérique entre officiellement dans les programmes du préscolaire et du primaire dès la rentrée prochaine. Le ministère précise que cette réforme s’inscrit dans la continuité de l’introduction des TIC dans l’enseignement secondaire en 2024. Elle s’appuie sur les recommandations des États généraux de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation et bénéficie de l’appui de la Banque mondiale.
Dans le même esprit de modernisation, l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) organise, le 3 juillet 2025 à Daloa, une formation destinée à une vingtaine de sous-préfets du Haut-Sassandra. L’ONECI précise que cette session vise à améliorer la maîtrise du logiciel CityWeb, dédié à la gestion de l’état civil, et à renforcer la lutte contre la fraude documentaire.
Le chef de projet, Dr Affessi Affessi, explique que les sous-préfets, notamment en zones rurales, éprouvent plus de difficultés à utiliser le logiciel que les agents communaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet national « Appui à la digitalisation de l’état civil et à la lutte contre la fraude documentaire », dont l’objectif est la création d’un registre fiable des personnes physiques pour mieux planifier le développement.
Côté universitaire, les chercheurs de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa proposent, le 1er juillet 2025, l’introduction d’une unité de valeur baptisée « IA-pratique universitaire ».
Les conclusions de l’atelier révèlent que cette démarche vise à aligner la formation et la recherche sur les évolutions du numérique, marquées par l’essor de l’intelligence artificielle.
Les enseignants-chercheurs estiment qu’une telle unité contribuera à moderniser l’enseignement, améliorer la gouvernance académique et ouvrir de nouvelles perspectives scientifiques et sociales.
La question de l’exposition aux ondes électromagnétiques est soulevée dans le cadre du programme « AIGF TOUR », mené par l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (AIGF), qui poursuit ses actions de sensibilisation sur les effets et la régulation de l’usage des fréquences.