Côte d’Ivoire : le PSGouv mise sur l’insertion des jeunes et la cohésion sociale dans le nord du pays

Au cœur des réalisations, l’emploi des jeunes. Pas moins de 69 228 d’entre eux ont intégré des projets d’insertion professionnelle à travers des dispositifs tels que les THIMO ou encore les stages de qualification. « Offrir des perspectives d’avenir à la jeunesse, c’est consolider la paix et la cohésion sociale », a rappelé le responsable.

Aussi, dans une région longtemps confrontée aux défis de marginalisation, l’accès aux services sociaux de base progresse. 576 localités ont désormais accès à l’électricité, 213 salles de classe, dont 92 pour le préscolaire, ont vu le jour, et plus de 980 000 kits scolaires ont été distribués. À cela s’ajoutent 19 collèges de proximité et 60 centres d’alphabétisation, élargissant ainsi l’accès à l’éducation.

Plus de 2 800 personnes en situation de vulnérabilité ont pu être insérées socialement. Dans le domaine de la santé, les mesures sont tout aussi tangibles avec la distribution gratuite de plus de 1,2 million de kits d’accouchement et de plus de 5,3 millions d’unités de médicaments antipaludiques.

Au niveau national, le coordonnateur a rappelé que le PSGouv a permis de hisser le taux de couverture électrique à 94,33 % contre seulement 33 % en 2011. Dans l’hydraulique, plus de 7 800 pompes à motricité humaine ont été réparées, renforçant l’accès à l’eau potable dans plusieurs régions.

Karna Coulibaly a toutefois reconnu un défi : la méconnaissance du programme par une partie de la population. Selon lui, la communication autour du PSGouv doit être renforcée pour que les bénéficiaires s’approprient davantage ces acquis.

En filigrane, ce sont donc le renforcement du pouvoir d’achat, la réduction de la pauvreté et la consolidation de la cohésion sociale qui se dessinent comme les véritables enjeux du PSGouv dans le nord et au-delà.