Immigration: la Côte d’Ivoire rapatrie 103 de ses ressortissants du Niger

Parmi les rapatriés se trouvent également deux nourrissons et deux mineurs non accompagnés.

 

« Le Niger constitue une importante zone de retour, notamment grâce aux dispositifs mis en place par l’OIM dans ce pays. De plus, sa proximité avec les pays d’Afrique du Nord, notamment la Tunisie et l’Algérie, favorise un afflux de migrants en quête d’assistance, qui redescendent souvent vers le Niger pour bénéficier du soutien des services d’aide », a expliqué le directeur général de la Diaspora, Dr Gaoussou Karamoko, lors de sa visite au site d’accueil des migrants, jeudi 21 février 2025, à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS).

 

Il a précisé que les deux femmes avaient déjà été mises en contact avec leurs familles, et que les mineurs non accompagnés étaient également pris en charge. Il a rassuré que le processus de retour et de réintégration se déroulait normalement.

 

« Nous avons mis en place un cadre d’accueil regroupant 14 structures ministérielles aux missions variées. C’est l’ensemble de ces structures qui assurent l’accueil et l’accompagnement de nos frères et sœurs, en termes d’insertion socio-économique, ainsi que d’assistance psychosociale et socio-familiale », a souligné M. Gaoussou.

 

Après leur arrivée à Abidjan, les rapatriés ont été accueillis à l’aéroport où leurs documents de voyage ont été vérifiés par les services de la Sûreté. Des bus ont ensuite été mis à leur disposition pour les transporter, comme pour les précédentes vagues de rapatriement, vers l’INJS, à Marcory.

 

Sur place, des dispositions ont été prises pour leur permettre de passer la nuit dans un cadre approprié, en vue de leur prise en charge médicale et psychologique. À leur sortie, chaque migrant a bénéficié d’un pécule pour leur permettre de rejoindre leurs familles, en attendant d’être contacté pour bénéficier de l’aide de l’État à travers des projets de réinsertion, de formation ou de financement de projets.

 

Cette stratégie vise à mobiliser l’ensemble des ressources intellectuelles et humaines autour de la Côte d’Ivoire, afin de créer des synergies propices au bien-être de chaque citoyen.

 

La majorité des migrants rapatriés sont des jeunes de 25 ans, dont la plupart étaient en route vers l’Europe via la Méditerranée.