30_04_2025 à 20:04 
Daniel Coulibaly 
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La 2e Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, qui se tient du Marrakech le 27 au 29 septembre 2023 à Marrakech a été marquée par l'intervention de la Docteur Imane Kendili, présidente de l'African Global Health (AGH).
Lors de sa communication à la cérémonie d’ouverture, elle a livré son point de vue global sur la situation sanitaire en Afrique et a mis en lumière le rôle crucial des politiques dans la gestion des catastrophes, qu'elles soient d'origine naturelle ou autre.
Dans son discours, elle a trouvé important de rappeler les mots du Roi Mohammed VI, exprimés lors du Sommet extraordinaire de l'Union Africaine sur la zone de libre-échange continentale en 2018.
Le Roi mettait en avant la nécessité d'une communauté africaine soudée, ambitieuse et résolument attachée à la cohérence, à l'unité, à l'intégrité territoriale et à la solidarité africaine.
La première et la deuxième édition de la conférence africaine, tenues respectivement en 2022 et 2023, marquent un tournant majeur. Elles ont réuni des représentants de divers horizons, témoignant d'une ouverture au-delà des frontières africaines pour trouver des solutions urgentes aux enjeux climatiques.
Ces enjeux sont au nombre de trois : la sécurité alimentaire, la gestion des ressources hydriques et la protection de l'environnement. Ils sont les piliers de cette réflexion commune, alignés sur la vision éclairée du Souverain marocain.
« Aujourd'hui, le Maroc se positionne en tant que leader africain, défendant une vision géostratégique Sud-Sud, avec des résultats considérables dans des secteurs clés tels que la santé et la protection sociale », a-t-elle fait savoir.
Madame Kendili a également abordé la gestion des catastrophes naturelles. Ce sujet crucial nécessite une approche proactive et concertée de la part des dirigeants africains.
« Les catastrophes naturelles, qu'elles soient des sécheresses, des inondations, des cyclones ou des épidémies, peuvent avoir un impact dévastateur sur les populations, les infrastructures et les économies », a-t-elle expliqué.
Les politiques africaines doivent mettre en place des stratégies de prévention et de gestion des catastrophes adaptées aux spécificités du continent. Cela inclut le renforcement des infrastructures, la sensibilisation des populations, la coordination entre les nations et l'accès à des ressources adéquates.
De plus, investir dans la recherche et le développement pour améliorer la résilience aux catastrophes est crucial.
Selon elle, Il est impératif que les gouvernements africains collaborent étroitement avec les organisations internationales, la société civile et le secteur privé pour mettre en œuvre des politiques efficaces de gestion des catastrophes.
Et de noter que l'Afrique possède un énorme potentiel pour surmonter les défis actuels et futurs liés aux catastrophes, et un engagement fort des politiques est essentiel pour garantir la sécurité et le bien-être de ses populations.
La 2e Conférence africaine sur la réduction des risques en santé a été l'occasion de souligner l'importance capitale du rôle des politiques dans la gestion des catastrophes en Afrique.
Il est impératif de promouvoir une approche globale, collaborative et préventive pour faire face aux défis sanitaires et environnementaux auxquels le continent est confronté.
En agissant de manière coordonnée et en mettant en œuvre des politiques efficaces, l'Afrique peut bâtir un avenir plus résilient et prospère pour ses habitants, a-t-elle souhaité.
Mohamed Compaoré
