Albert Mabri Toikeuse, jusque-là ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne fait plus partie du gouvernement ivoirien. Le président Alassane Ouattara, a procédé, mercredi, à un léger réaménagement technique du gouvernement ivoirien, a annoncé le secrétaire général de la présidence, Patricck Achi.
Jusque-là à l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger, Ally Coulibaly occupe désormais le poste de ministre des Affaires étrangères, dont il occupait l’Intérim depuis la démission de son prédécesseur, Marcel Amon Tanoh à la mi-mars.
Idem pour Raymonde Goudou Koffi, confirmée ministre de la Culture et de la Francophonie, dont elle assurait l’intérim depuis la nomination, en mars, de son prédécesseur, Maurice Bandaman, en qualité d’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France. Madame Goudou Koffi était jusque-là titulaire du département de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service publique.
Philippe Légré, jusque-là secrétaire d’Etat en charge de Affaires maritimes, a vu son mandat renforcé, devant ainsi ministre des Affaires maritimes. L’on note trois entrants, dont Adom Roger au ministère de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service publique revient désormais, quand le ministère l’Intégration et des Ivoiriens de l’étranger est affecté à Flinde Albert.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, anciennement occupé par Albert Mabri Toikeuse, a désormais pour titulaire Adama Diawara. Les gouverneurs des districts autonomes d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, et de Yamoussoukro, AugustinThiam, sont nommés ministre-gouverneur de leurs districts respectifs. Il remplace à ce poste Albert Mabri Toikeuse, le président de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), parti de la majorité, qui n'a pas été depuis ces derniers mois avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. M. Toikeuse s'était opposé au choix du Premier ministre comme candidat du RHDP à la présidentielle de 2020, avant de se raviser.
Le chef de l’Etat a également procédé à la nomination d’un président de la Haute cour de justice, en la personne de Chantal Camara.