La 2ème conférence africaine sur la réduction des risques en santé a été marquée ce jeudi 28 septembre 2023 par le discours du Chef du gouvernement qui jeté un éclairage profond sur les défis et les opportunités auxquels le continent est confronté.
Le chef de gouvernement a mis en exergue les initiatives royales, plaidant pour une convergence des efforts en matière de santé. Il a également souligné la nécessité de développer une résilience africaine face à l'évolution technologique dans le secteur de la santé, mettant en avant le potentiel et la valeur ajoutée propre à chaque pays africain.
Investissement dans le capital humain
Le Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a mis en avant la nécessité de garantir la souveraineté sanitaire et alimentaire en Afrique. Il a encouragé les investissements dans le capital humain pour stimuler l'innovation et l'exportation du savoir. L'intervenant a également appelé à une coopération accrue et à une solidarité continentale dans le domaine médical, anticipant les coûts croissants de la médecine future.
Optimiser le financement climatique
Du côté du Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural, et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki a jugé impératif de faire plus avec moins pour garantir la souveraineté alimentaire. Il a également mis en avant la nécessité de promouvoir les villes vertes et d'optimiser le financement climatique pour faire face au stress hydrique.
Des solutions durables pour la santé et la sécurité alimentaire du continent
Le Maroc, selon lui, s'engage activement pour une agriculture africaine solidaire et collaborative, capitalisant sur les échanges de savoir-faire et les partenariats efficaces. Cette conférence africaine est un moment charnière dans la quête de solutions durables pour la santé et la sécurité alimentaire du continent. Les regards convergent vers une coopération multipartite et une vision globale, insufflant un vent d'optimisme pour un avenir plus sain et prospère pour l'Afrique. Vive l'Afrique.
Mohamed Compaoré